interview du Gal Sékongo

Demandant  au gal Sékongo de dire si ce sont les opérations qu’il a promis mettre en exécution à la fin du délai de 72 heures données au régime de Dramane Ouattara qui ont commencé ?

 

Le général Sékongo nous répond par des rires. Nous avons immédiatement compris qu’il ne souhaitait pas répondre à cette question.

 

 beaucoup de personne estiment qu’il travaille pour le compte de Soro Guillaume ?

 

Quelque peu irrité, le Gal Sékongo répond: «ils ont aussi insinué que nous travaillions pour le compte du FPI, pour une partie du PDCI ou encore pour Banny. C’est à croire que tous les ivoiriens sont suffisamment bêtes pour ne pas être capables de poser des actes sans être téléguidés. Ecoutez. De toutes les façons attendez de voir. Puis vous tirerez vos conclusions».

 

Nous lui demandons son commentaire sur la fonction de fait de chef d’armée qu’assume Guillaume Soro ces derniers temps. Avec le sang-froid que nous lui connaissons depuis peu, le général de répondre:

 

Ecoutez. Avant tout propos, je voudrais dire merci à Ouattara de nous livrer enfin ce garçon dont le seul mérite est d’avoir appris à ses suiveurs de boire le sang des ivoiriens. Rappelez-vous. En 2002, ce gamin s’est mis à la tête d’une bande de criminels qui se sont adonnés à des choses horribles. A Bouaké comme à Korhogo, ils tuaient des gens et ensuite ils buvaient leur sang pendant des rituels diaboliques et macabres. Ils se sont permis de rendre dérisoire la vie de leurs concitoyens. Ils se sont rendus coupables de crimes véritablement abominables. A cette période-là nous avions été distraits par des individus sans fois. Mais Dieu ne laisse jamais ce genre de personnes impunies indéfiniment. En faisant de lui le chef de son armée en son absence, Ouattara venait ainsi, sous la main de Dieu d’accomplir un acte grandiose. Ce jeune homme sanguinaire aura enfin à nous faire face sans interférence cette fois. Nous espérons qu’il sera plus courageux que son chef Ouattara pour oser nous affronter sans fuir comme lui

 

Pourquoi ses forces ne restent-ils pas après avoir attaqué et arraché les armes de leurs adversaires? Il a commencé à rire. Puis de manière très sereine, le général répondit: «avez-vous jamais suivi ou assisté au sport le plus prisé des espagnols, La corrida qui se déroule dans les arènes? Le combat se passe entre le «toréado» communément appelé «torero» ou «matador». Le combat se subdivise ensuite en trois parties (tercios). Au cours de la première partie aussi appelé le tercio de pique, deux picadors affrontent le taureau et le blessent à l’aide d’une longue pique, ce qui permet à la fois de l’affaiblir et d’évaluer son comportement. Au cours de la première partie aussi appelé le tercio de pique Au cours du deuxième tercio, le tercio de banderilles, des banderilleros ou le matador lui-même, plantent trois paires de banderilles dans le dos du taureau. Enfin, lors du troisième tercio, le matador, après une série de passes exécutées avec sa muleta (un leurre fait d’un drap de serge rouge monté sur bâton), met à mort le taureau par l’estocade portée avec son épée. Méditez chacune des étapes décrites lors des corridas et vous trouverez la réponse à votre question. Une chose est certaine. Tout sera fait pour le plaisir de nos populations».

 

Réné Kablan

Source: infodabidjan.net

 




17/08/2012
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