Bédié dauphin constitutionnel du président Houphouët  a eut maille à partir avec le premier ministre de celui (Alassane Dramane Ouattara), en effet en coulisse après la mort du « vieux » il eut beaucoup de tractations pour que son héritier constitutionnel qu’était Bédié  puisse accéder au pouvoir et du coup mettre en pratique l’article 11. Après moult négociations, Bédié sortira vainqueur de son duel aux couteaux d’avec l’ex fonctionnaire international Ouattara. Etais-ce la fin ? La fin de la bataille entre les deux hommes ?  Malheureusement la lutte du pouvoir entre les deux hommes allaient continuer et même se déporter du le terrain juridique, Bédié lancera même un mandat d’arrêt international contre  Ouattara, qui lui à son tour menacera de faire tomber le régime de celui-ci.

Décembre 1999, précisément la veille de Noel, la menace est mise en application par Ouattara dont les proches dans l’armée (sergent Ibrahim Coulibaly, la grenade, Diarassouba Oumar …) en complicité avec des fidèles du Général Robert Gueï (Adjudant Boka Yapi, Capitaine Fabien Coulibaly …) profiteront d’un mouvement d’humeur de soldats pour mettre fin au régime impopulaire du prince de Daoukro. Renversé en 1999 par feu Robert Gueï du moins officiellement, sinon officieusement c’est Ouattara l’auteur du putsch contre le pouvoir d’Henri Konan Bédié.  

Renversé donc par Coup d’Etat  Aimé Henri Konan Bédié dit HKB, 77 ans, n'a pu retrouver le trône en or de Félix Houphouët-Boigny. Il devra cependant faire face à une crise de leadership au sein du Pdci, ce combat la N’Zuéba le gagnera au détriment de Laurent Dona Fologo, d’Emile Constant Bombet (son ex sécurocrate)  et de pleins d’autres pontes du parti cinquantenaire qui lui contestaient ouvertement la direction du parti. C’est alors que vient la rébellion armée de 2002, une véritable aubaine pour Bédié qui voit la une opportunité réelle pour relancer sa carrière politique qui était en berne. Il participe pleinement à cette crise armée en souscrivant comme à la bourse à l’ouverture du front de l’Ouest (MPIGO) dont N’guéssan Saint Claire alias Doh Félix un proche était le chef.

La real politique obligeant, Bédié devant le proche d’un Ouattara avec qui jadis il à croisé le fer, son alliance d’avec celui-ci est tellement forte qu’il s’éclipse pendant la présidentielle à son profit. Légitimement  on aurait cru à une simple alliance politique  entre les deux hommes, mais les derniers événements nous prouvent le contraire. En effet Bédié se sentant hors jeu (le travail psychologique opéré par les réseaux français pour faire croire à Bédié qu’il était dépassé à finir par l’en convaincre) dans le marigot  politique Ivoirien, à tout bonnement choisi de jouer le rôle ingrat de la reine d’Angleterre aux fins de continuer à tirer pleinement profit de sa nouvelle idylle avec  Alassane Ouattara, née de la crise postélectorale, afin d'obtenir de confortables situations pour ses proches ou les membres de sa famille. Son épouse, Henriette Bomo Koizan, pourrait ainsi voir très prochainement son ONG caritative Servir être déclarée d’utilité publique. Un statut qui lui permettrait de bénéficier de fonds gouvernementaux substantiels.

Fils du "Bouddha de Daoukro", Jean-Luc Bédié officie comme conseiller spécial chargé de l’économie et des finances au palais présidentiel. Il joue en duo avec le Français Philippe Serey-Eiffel, coordonnateur des conseillers de la présidence chargé de la réforme financière de l'Etat. Pour ce poste, Jean-Luc Bédié, diplômé de l'University of Hartford (Etats-Unis), a dû démissionner de la présidence de Hudson, sa société d’intermédiation boursière.

De son côté, son frère Patrick Bédié travaille au sein du département café-cacao du trader Novel Commodities SA. Il vient d'étendre le périmètre de ses activités à l’importation du riz en Côte d'Ivoire, via un agrément spécial accordé par le ministre du commerce Dagobert Banzio, un proche de HKB.

Sa fille Lucette Bédié vient d'être nommée DGA de la Société des palaces de Cocody (SPDC), établissement public de gestion des hôtels de l'Etat ivoirien, dont l'Hôtel Ivoire et le Golf Hôtel. Annoncé comme le possible successeur de Guillaume Soro à la primature, l'ex-ministre des finances et neveu de HKB, Emmanuel Gnamien N’Goran, a dû renoncer au poste au profit de Jeannot Ahoussou-Kouadio. Lot de consolation : il vient d'être promu au sein de l'inspection générale de l'Etat, structure sous tutelle de la présidence.

Le président du PDCI a également fait adouber son beau-frère, Guy Koizan, à la tête de la banque publique Versus Bank. Reste encore à caser certains fidèles lieutenants, à l'instar d'Emile Ebrotié, son conseiller en communication. Voici les vrais raisons qui motivent entre autre le récent activisme de Bédié vis à vis de Ouattara.

PLII CIS